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Plus de 2 700 participants inscrits à la rencontre internationale organisée par la BID afin de mobiliser le capital social et le volontariat en Amérique latine, les 22 et 23 mai au Chili

SANTIAGO -- Une multitude d'organisations ont répondu à l'invitation lancée en vue de la rencontre internationale « Mobiliser le capital social et le volontariat en Amérique latine », qui se tiendra les 22 et 23 mai, sous les auspices du Gouvernement du Chili et de l'Initiative interaméricaine pour le capital social, l'éthique et le développement, de la Banque interaméricaine de développement, avec le soutien des Gouvernements de la Norvège, de la France et de l'Espagne.

Plus de 2 700 représentants d'organisations internationales et de toute l'Amérique latine se sont inscrits à la rencontre qui aura lieu au Centre des congrès Diego Portales. Une telle réponse témoigne du grand potentiel qui existe dans la région en la matière.

Le président du Chili, M. Ricardo Lagos, qui inaugurera la rencontre, a indiqué qu'il entend appuyer et stimuler systématiquement l'action bénévole, si précieuse pour le développement et la société.

L'éminent philosophe français Edgar Morin, qui ouvrira la réunion, a dit un jour que « les activités bénévoles, dont le rôle est essentiel lorsqu'il y a des catastrophes, devraient jouer un rôle similaire en temps normal » et il a qualifié ces « bonnes volontés » de la société civile de « formidables ressources humaines ».

Pour sa part, le président de la BID, M. Enrique V. Iglesias, a déjà souligné que « la société civile peut apporter des contributions très importantes dans la lutte contre la pauvreté ».

Le débat d'ouverture sera confié à José Antonio Ocampo, Secrétaire exécutif de la CEPALC, Jaime Montalvo Correa, président du Conseil économique et social d'Espagne, Carmelo Angulo Barturen, représentant du PNUD en Argentine, et Bernardo Kliksberg, coordonnateur général de l'Initiative interaméricaine de la BID.

On estime que, dans nombre de pays développés, le tiers secteur des activités bénévoles génère plus de 5 % du produit intérieur brut. Au Chili, selon Bernardo Kliksberg, « les responsables gouvernementaux, le patronat, les dirigeants syndicaux, les responsables du monde du travail bénévole, les communautés religieuses, de larges segments de la jeunesse, les universités et d'autres organisations s'appliqueront à trouver les moyens de mettre cette immense force au service de l'éthique et du développement de la région ».

Les participants à la rencontre prendront connaissance de diverses expériences acquises dans la région dans les domaines suivants : « Comment stimuler le travail bénévole » ; « Comment bâtir le capital social » ; « Le rôle du capital social et du volontariat dans la gouvernance en vue du développement » ; « Le travail bénévole et les entreprises ». Des groupes d'experts débattront des défis latino﷓américains et mondiaux dans ces domaines.

Parmi les experts invités, citons Liz Burns, présidente de l'Association internationale pour le bénévolat (IAVE) ; Ad de Raad, coordonnateur exécutif du Programme des Volontaires des Nations Unies ; Juan Claro, président de l'organisation du patronat chilien ; Bruce Harris, directeur de Casa Alianza ; Ramón Romero, conseiller en éthique pour le développement auprès du président du Honduras ; Benedicte Bull, professeur à l'Université d'Oslo ; Martín Hopenhayn, de la CEPALC ; Lindon Robinson, de l'Université du Michigan, et Maria Teresa Szauer, directrice du département du Développement durable de la Société andine de développement (SAD).

En marge de cette rencontre, le 23 mai, se tiendra le séminaire « Assurer le renouveau du capital social par le biais du service bénévole des jeunes », organisé par le Programme de développement et de participation des jeunes de la BID et l'Initiative interaméricaine pour le capital social, l'éthique et le développement. Une exposition sera également présentée, avec des exemples de contributions de l'action bénévole des jeunes.

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