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La France et la BID soutiennent la conservation des forêts tropicales de la région

La Banque interaméricaine de développement (BID) et la France ont le plaisir d’annoncer le financement de nouveaux projets qui seront bénéfiques pour les conditions d’existence, la reprise économique et la conservation, la préservation et la restauration des forêts tropicales d’Amérique Latine, dans le cadre de la participation de la France à Alliance pour la préservation des forêts tropicales et humides. 

Au titre de sa contribution au Natural Capital Lab (NCL) de la BID, la France a approuvé cette année quatre nouveaux projets, pour un total de 2,9 M USD sur financement français. Ces projets, qui seront conçus et validés par la BID au premier trimestre de 2022, seront cofinancés à hauteur de de 850 000 USD par la BID et de 300 000 USD par d’autres entités partenaires.

L’Amérique Latine et les Caraïbes abritent 40 % de la biodiversité du monde, 30 % de son eau douce et près de 50 % de ses forêts tropicales. Le capital naturel est essentiel dans la reprise économique pour la région après le Covid-19, car il crée des emplois, procure des revenus, suscite l’investissement du secteur privé et joue un rôle vital dans l’atténuation du climat et la résilience de l’infrastructure.

« Nous sommes vraiment très heureux de voir la coopération repartir à ce niveau, et nous sommes ravis que la BID puisse apporter son concours aux objectifs de l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales et humides. Chacun de ces projets de financement innovants démontre comment la gestion durable et la conservation de la nature peut créer des emplois et procurer de formidables avantages au climat et aux populations. Ces projets montrent clairement comment nous généralisons l’objectif de la biodiversité dans tous les services de la Banque pour en retirer des résultats tangibles, et je suis immensément fier de l’équipe de la BID et de nos homologues français, a déclaré le président de la BID Mauricio Claver-Carone. J’ai hâte de trouver encore plus de façons de travailler ensemble et de donner la priorité à des actions positives sur le climat qui favorisent l’activité économique. »

La BID a redoublé d’efforts sur le changement climatique et la biodiversité au cours de l’année dernière, et cela constitue l’un des piliers centraux de la Vision 2025 de la Banque pour le rétablissement de la région. Lors de la COP26, la Conférence de l’ONU sur le Changement climatique, la BID a annoncé un ambitieux objectif de 40 %, environ 24 Mds USD, de financements verts, qui comporte des engagements de financement pour la biodiversité. La BID a également dirigé un groupe de Banques de développement multilatéral en rédigeant la Déclaration commune pour la Nature, les Personnes et la Planète afin d’intégrer leurs politiques et de stimuler les financements en faveur de la nature. 

Voici les projets ayant reçu l’appui de la France et pour lesquels elle a annoncé des financements :

(BO-T1369) Programme pour la conservation et la bioéconomie en Amazonie bolivienne : Soutien au programme Éco Micro du Fonds Multilatéral d’investissement (IDB Lab) en Bolivie, pour inclure une évaluation du capital naturel et développer la bioéconomie dans le pays. Cet investissement permettra de créer le premier fonds financier de bioéconomie mixte en Bolivie, centré sur les initiatives des communautés autochtones et rurales. Les intermédiaires et entreprises financières recevront une formation sur l’alignement avec l’Accord de Paris.  

(CO-T1638) Programme Habitat Bank en Colombie : Soutien au ministère de l'Environnement colombien pour mettre à jour sa politique au regard des banques de compensation écologique qui ont fait leurs preuves en matière de conservation et de restauration des écosystèmes, afin de faciliter la mise à l'échelle et développer les investissements supplémentaires dans cet instrument. Ce projet, qui se basera sur les leçons tirées du projet pilote réussi financé par le Fonds Multilatéral d’investissement (IDB Lab) en 2016, sera élaboré en collaboration avec l’Agence française de développement. .  

(HO-T1391) Soutenir les efforts de conservation et restauration du capital naturel et culturel de Ciudad Blanca au Honduras : Renforcement des capacités locales et développement de mécanismes financiers innovants pour participer à la conservation de Ciudad Blanca, dans la région de Mosquitia, la deuxième plus importante zone forestière en Amérique Latine après l’Amazonie. Cette région, qui constitue l’un des 25 points chauds de biodiversité, est essentielle pour rétablir le lien avec le « corridor du jaguar » en Amérique Latine et présente une valeur archéologique exceptionnelle. Cette région abrite en outre des populations indigènes déplacées par le changement climatique.

(RG-T4005) Science, technologie et innovation pour protéger la biodiversité du Bassin amazonien : Deux volets : (1) recherches sur la biodiversité pour découvrir dans la nature des propriétés présentant un intérêt commercial et contribuant à la préservation de l’Amazonie, et (2) incubation de startups scientifiques qui utilisent ou transforment des ressources renouvelables en produits biosourcés et durables Les découvertes découlant de la recherche sur la biodiversité peuvent être utilisées par les entreprises pour développer des produits biosourcés, nouveaux ou plus intéressants, qui, avec les startups incubés, seront candidates pour postuler à des programmes de financement de la bioéconomie, dont certains sont soutenus par des programmes d’investissement de la BID.

Ces quatre nouveaux projets s’ajoutent aux deux projets approuvés l’an passé par le NCL sur financement français pour un montant total de 7 M USD: (RG-G1033) Amazonia Regenerate Accelerator And Investment Trust (Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyane, Pérou et Surinam) conçu avec le Fonds Multilatéral d’investissement (IDB Lab) et (PE-L1258) Programme destiné à promouvoir le financement durable dans la région amazonienne péruvienne conçu avec la BID. Ces deux projets sont cofinancés par la BID et d’autres entités partenaires, respectivement à hauteur de 22 M et 7,5 M USD.

Contact Presse

Borges De Padua Goulart Janaina

Borges De Padua Goulart Janaina
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